La problématique


Une image forte de Pascal MAITRE, est visible sur le site de National Geographic

"Les chasseurs capturent de plus en plus de lémuriens, pour les vendre à des réseaux illégaux d'animaux de compagnie ou à des restaurants qui les servent en ragoût".

Les Lemur catta sont souvent coupés de leur   groupe par des braconniers qui tuent les mères pour les consommer et revendent les jeunes qui  deviennent des animaux de compagnie.

En grandissant les Lemur catta s'attache à une seule personne. Avec l'âge, il peut devenir violent et agresser les personnes de l'entourage proche de la personne à laquelle il est attaché. Cet état de fait conduit les détenteurs de Lémuriens à s'en  débarrasser dans la nature. L’animal meure de ne pas savoir se nourrir, ou l'animal est enchainé ou donné pour être consommé.

 


L'espèce Lemur catta officiellement classée en DANGER sur la liste rouge de l'IUCN :

 

https://www.iucnredlist.org/species/11496/115565760

 

http://www.theepochtimes.com/n3/739312-threated-species-list-grows-by-over-800/

 


L'association RENIALA lance en 2010, en partenariat avec Touroparc-Conservation et le service des Eaux et Forêts Malgache, le premier centre de Conservation, Protection de  Recherches des Lémuriens du Sud-Ouest de Madagascar.

Les structures mises en place vont nous permettre d'accueillir les Lémuriens saisis par l'administration malgache des Eaux et Forêts.

 

Nous nous proposons de récupérer les animaux captifs saisis par les autorités Malgaches de manière à les conserver dans les meilleures conditions et de suivi ( adaptation du régime alimentaire, étude du comportement et mise en place d'un projet de constitution d'un groupe).

Des actions de sensibilisations sont prévues et certaines ont déjà commencé sur le site d'implantation du CPR vers les scolaires des écoles privées et publiques.

 

 


Madagascar est l’un des premiers pôles d’attraction mondiale en matière de la biodiversité. L’île possède un taux d’endémisme très élevé (floristique et faunistique). Mais des menaces anthropiques pèsent sur ses ressources naturelles. L’homme joue un rôle très important sur la dégradation de nos ressources par la pratique des cultures sur brûlis, la fabrication de charbons, les feux de pâturage. C’est pourquoi l’association RENIALA a été mise en place à Mangily, commune rurale de Belalanda, région du sud-ouest pour gérer et conserver une formation végétale xérophytique, habitat d'espèces animales remarquables. Cette réserve a une superficie de 60 ha. La région du sud-ouest est très connue pour la pratique de la culture sur brûlis ou hatsake et la fabrication de charbons, activités mettant en danger un très grand nombre d'espèces animales et végétales, diminuant d'autant la qualité et la quantité des ressources naturelles.

Au sentier botanique et réserve ornithologique de la réserve RENIALA, sont présentes un grand nombre d'espèces endémiques de niveau national et régional. Un inventaire faunistique et floristique (DOMERGUE Charles A., 1983) et la population locale âgée, ont indiqué la présence de Lemur catta et de Lemur fulvus dans la forêt de Mangily mais la présence humaine les a poussé à se retirer petit à petit et à réduire leur espace vital (DELAHAYE Robin, 2006). De nos jours, le Lemur catta est absent dans la réserve.

Le Lemur catta est présent dans l'annexe I de la Convention de Washington. Les lémurs catta sont placés sur la liste rouge de IUCN car la destruction de leur habitat naturel tend à les faire disparaître de leurs derniers refuges.

Photo Xavier VINCKE
Photo Xavier VINCKE